Tranche d’imposition 2025 en France

Pour l'année 2024, les tranches d'imposition en France sur le revenu ont été ajustées pour tenir compte de l'inflation, avec une revalorisation globale de 4,8%. Le barème est structuré comme suit pour les revenus de 2023 qui seront déclarés en 2024 :

Tranche d’imposition 2025 en France

Pour l’année 2025, les tranches d’imposition sur le revenu en France ont été ajustées pour tenir compte de l’inflation, avec une revalorisation globale de 1,8 %. Ce barème s’applique aux revenus de 2024 qui seront déclarés en 2025. Voici comment il est structuré pour une part de quotient familial :

  • Jusqu’à 11 497 € : 0 %

  • De 11 498 € à 29 315 € : 11 %

  • De 29 316 € à 83 823 € : 30 %

  • De 83 824 € à 180 294 € : 41 %

  • Plus de 180 294 € : 45 %

Ce système d’imposition est progressif. Cela signifie que seule la partie du revenu qui dépasse un certain seuil est taxée au taux correspondant à la tranche supérieure. Par exemple, si vos revenus atteignent la tranche des 30 %, seule la portion qui entre dans cette tranche sera imposée à 30 %, et non l’intégralité de vos revenus. Ce mécanisme assure un système équitable, adapté aux capacités contributives de chacun.


 

Contribution Exceptionnelle sur les Hauts Revenus (CEHR)

 

En France, la Contribution Exceptionnelle sur les Hauts Revenus (CEHR) est une taxe destinée à augmenter l’imposition des contribuables disposant de revenus particulièrement élevés. Introduite pour renforcer la progressivité de l’impôt sur le revenu, elle cible spécifiquement les tranches de revenu les plus hautes.

Les seuils d’application de la CEHR sont les suivants pour le revenu fiscal de référence (RFR) :

  • 250 000 € pour une personne seule (célibataire, veuf, séparé ou divorcé).

  • 500 000 € pour un couple marié ou pacsé soumis à imposition commune.

Les taux de cette contribution sont de 3 % ou 4 %, selon les tranches de revenus qui dépassent ces seuils.

Il est aussi important de noter qu’une nouvelle mesure, la Contribution Différentielle sur les Hauts Revenus (CDHR), a été introduite par la loi de finances pour 2025. Cette contribution s’applique aux revenus perçus à partir de 2025 et vise à garantir un taux d’imposition minimum de 20 % pour les hauts revenus, afin d’éviter que certaines optimisations fiscales ne réduisent excessivement l’impôt dû.

Détails de la Contribution Exceptionnelle sur les Hauts Revenus

Seuils d’application :

   – La CEHR est imposée à un taux de 3% sur la portion du revenu fiscal de référence qui dépasse 250 000 euros pour les célibataires et 500 000 euros pour les couples soumis à une imposition commune.

   – Le taux monte à 4% pour la portion du revenu fiscal de référence excédant 500 000 euros pour les célibataires et 1 million d’euros pour les couples.

.Objectif :

   – Cette mesure fiscale vise à faire contribuer davantage les hauts revenus à l’effort de solidarité nationale, en tenant compte de leur capacité contributive supérieure.

Impact fiscal :

En France, le système fiscal est structuré de manière à ce que les personnes ayant des revenus élevés soient taxées à un taux proportionnellement plus élevé. Cette progressivité vise à redistribuer les richesses de façon plus équitable et à financer des services publics essentiels comme la santé, l’éducation, et la sécurité sociale. Pour les hauts revenus, le cumul de l’impôt sur le revenu, des prélèvements sociaux, de la Contribution Sociale Généralisée (CSG), de la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS), et des contributions spécifiques comme la Contribution Exceptionnelle sur les Hauts Revenus peut effectivement porter le taux marginal d’imposition à plus de 60%.

Cette forte imposition reflète non seulement la progressivité du système fiscal, mais aussi sa complexité. Les contribuables aux revenus élevés sont particulièrement affectés par ce cadre fiscal, ce qui peut les inciter à chercher des stratégies de planification fiscale pour optimiser leur charge fiscale. En raison de cette complexité et des fréquentes réformes fiscales, il est crucial pour ces contribuables de consulter régulièrement des professionnels de la fiscalité ou de se tenir informés grâce aux ressources en ligne officielles comme le site des impôts du gouvernement français. Ces professionnels peuvent fournir des conseils personnalisés et à jour, permettant de naviguer efficacement à travers les règlements fiscaux et de prendre des décisions financières éclairées.

Cette contribution est un exemple de la manière dont le système fiscal français utilise des mesures ciblées pour maintenir l’équité fiscale tout en fournissant les ressources nécessaires pour les services publics. Les personnes ayant de très hauts revenus sont ainsi appelées à contribuer un pourcentage plus élevé de leurs revenus en impôts, reflétant la progressivité du système fiscal français.

Calcul du revenu fiscal de référence

Le revenu fiscal de référence inclut la totalité des revenus nets catégoriels (salaires, revenus fonciers, pensions, etc.), augmentés de certains revenus exonérés ou soumis à prélèvement libératoire et de divers abattements. C’est sur la base de ce revenu que la contribution est calculée

En France, le calcul de l’assiette fiscale dépend du type d’impôt considéré. Voici comment elle est généralement calculée pour les impôts les plus courants :

Impôt sur le revenu des personnes physiques :

   – Revenu brut global : L’assiette fiscale commence avec le revenu brut global, qui inclut tous les revenus catégoriels (salaires, bénéfices industriels et commerciaux, revenus fonciers, etc.).

   – Déductions : De ce revenu brut, on déduit diverses charges et abattements (frais réels ou abattement forfaitaire, charges déductibles comme les pensions alimentaires, déductions spécifiques à certaines catégories de revenus).

   – Revenu net global : Après ces déductions, on obtient le revenu net global, qui peut encore être réduit par d’autres mécanismes comme le quotient familial, qui ajuste l’impôt selon la situation et les charges de famille du contribuable.

Impôt sur les sociétés :

   – L’assiette fiscale est le bénéfice net de l’entreprise, après que toutes les charges déductibles, les amortissements, et éventuellement les déficits reportables des exercices précédents, ont été soustraits du chiffre d’affaires.

Taxes sur la consommation (TVA) :

   – Pour la TVA, l’assiette est le prix de vente des biens ou services. Le taux de TVA applicable est ensuite appliqué à ce montant pour déterminer la taxe due.

Impôts locaux (taxe foncière, taxe d’habitation) :

   – Taxe foncière : Basée sur les valeurs cadastrales qui représentent une estimation de la valeur locative théorique des propriétés.

   – Taxe d’habitation : Calculée sur la base de la valeur locative cadastrale des logements, bien que cet impôt soit en cours de suppression pour la majorité des résidents.

Pour chaque type d’impôt, il est essentiel de se référer à la législation fiscale en vigueur, car les règles et les taux peuvent changer.

Le taux d’imposition des dividendes en France

En France, l’imposition des dividendes perçus par les personnes physiques offre deux modalités distinctes, permettant aux contribuables de choisir l’option la plus adaptée à leur situation fiscale. Ces modalités sont le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) et l’intégration au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

 

1. Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) ou « Flat Tax »

 

Le PFU constitue le régime fiscal par défaut pour les dividendes. Il s’agit d’un taux global et forfaitaire de 30 %appliqué sur le montant brut des dividendes. Ce taux unique englobe deux composantes :

  • 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu (IR).

  • 17,2 % au titre des prélèvements sociaux (composés notamment de la Contribution Sociale Généralisée – CSG, de la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale – CRDS, et du prélèvement de solidarité).

Dans le cadre du PFU, aucun abattement n’est appliqué sur le montant brut des dividendes avant l’imposition.

 

2. L’Option pour le Barème Progressif de l’Impôt sur le Revenu

 

Les contribuables ont la possibilité d’opter pour l’imposition de leurs dividendes selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Si cette option est exercée, les dividendes ne sont pas soumis au taux forfaitaire de 12,8 % d’IR, mais sont intégrés à l’ensemble des autres revenus du foyer fiscal pour être imposés selon les tranches du barème.

Un avantage majeur de cette option est l’application d’un abattement de 40 % sur le montant brut des dividendes. Cela signifie que seulement 60 % du montant des dividendes est ajouté au revenu global imposable du foyer fiscal, puis soumis aux taux progressifs du barème (qui s’échelonnent actuellement de 0 % à 45 % pour les revenus les plus élevés).

Par ailleurs, pour les revenus soumis au barème progressif, une fraction de la CSG payée sur les revenus du capital (actuellement 6,8 %) est déductible du revenu global imposable, ce qui vient réduire l’assiette de l’impôt sur le revenu.

 

Prélèvements Sociaux (Applicables dans les deux cas)

 

Quel que soit le régime d’imposition de l’impôt sur le revenu choisi (PFU ou barème progressif), les prélèvements sociaux de 17,2 % s’appliquent systématiquement sur le montant brut des dividendes. Ils sont généralement prélevés à la source par l’établissement payeur.

 

Principe de l’Option Globale

 

Il est fondamental de noter que l’option d’imposition pour le barème progressif doit être exercée globalement pour l’ensemble des revenus de capitaux mobiliers et plus-values de cession de valeurs mobilières perçus au cours de la même année fiscale. Il n’est pas possible de choisir le PFU pour une partie des revenus du capital et le barème progressif pour une autre partie au sein de la même année.

 

Choix de l’Option

 

Le choix entre le PFU et l’option pour le barème progressif dépend de la tranche marginale d’imposition (TMI) du contribuable :

  • Le PFU (30 % global) est souvent plus avantageux pour les contribuables dont la TMI est égale ou supérieure à 30 %.

  • L’option pour le barème progressif avec l’abattement de 40 % peut être plus intéressante pour les contribuables dont la TMI est faible (0 % ou 11 %), car le taux effectif d’imposition sur les dividendes après abattement pourrait être inférieur aux 12,8 % d’IR inclus dans le PFU.

Cette flexibilité permet aux contribuables d’optimiser leur charge fiscale en fonction de l’ensemble de leurs revenus et de leur situation personnelle.

Les tranches d’imposition des plus-values immobilières en France

 

En France, l’imposition des gains réalisés lors de la vente d’un bien immobilier, appelés plus-values immobilières, est soumise à un régime fiscal spécifique qui intègre des taux fixes et des abattements progressifs liés à la durée de détention du bien. Ce système est conçu pour favoriser la détention à long terme des propriétés.

 

Taux d’Imposition des Plus-values Immobilières

 

La plus-value immobilière nette (après application des abattements pour durée de détention et déduction des frais admissibles) est soumise à deux types de prélèvements :

  1. Impôt sur le Revenu (IR) : Un taux forfaitaire de 19 % est appliqué au titre de l’impôt sur le revenu.

  2. Prélèvements Sociaux (PS) : Un taux de 17,2 % s’ajoute à l’impôt sur le revenu. Ce taux global de prélèvements sociaux comprend notamment la Contribution Sociale Généralisée (CSG), la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS) et le prélèvement de solidarité.

Ainsi, la taxation totale des plus-values immobilières, sans application d’abattement pour durée de détention, s’élève à 36,2 % (19 % + 17,2 %).

 

Abattements pour Durée de Détention

 

Des abattements progressifs sont appliqués sur la plus-value brute imposable, mais le calcul de ces abattements diffère entre l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux. Cela signifie que la durée de détention nécessaire pour une exonération totale n’est pas la même pour les deux composantes de l’impôt.

 

Pour l’Impôt sur le Revenu (IR à 19 %) :

Le barème d’abattement pour l’impôt sur le revenu est le suivant :

  • Jusqu’à 5 ans de détention : Aucun abattement.

  • De la 6ème année à la 21ème année de détention : Abattement de 6 % par année de détention.

  • Pour la 22ème année révolue de détention : Abattement de 4 %.

En conséquence, la plus-value est totalement exonérée d’impôt sur le revenu après 22 ans de détention.

 

Pour les Prélèvements Sociaux (PS à 17,2 %) :

Le barème d’abattement pour les prélèvements sociaux est différent :

  • Jusqu’à 5 ans de détention : Aucun abattement.

  • De la 6ème année à la 21ème année de détention : Abattement de 1,65 % par année de détention.

  • Pour la 22ème année révolue de détention : Abattement de 1,60 %.

  • De la 23ème année à la 30ème année de détention : Abattement de 9 % par année de détention.

De ce fait, l’exonération totale des prélèvements sociaux sur la plus-value immobilière n’est acquise qu’après 30 ans de détention.

 

Surtaxe sur les Plus-values Élevées

 

Il est important de noter qu’une surtaxe s’applique aux plus-values immobilières dont le montant est supérieur à 50 000 €. Cette surtaxe est progressive et peut atteindre un taux maximal de 6 % pour les plus-values les plus élevées. Son calcul est distinct des taux forfaitaires et des abattements décrits ci-dessus.

 

Exonérations Spécifiques

 

Certaines plus-values immobilières peuvent être totalement exonérées d’impôt, indépendamment de la durée de détention, dans des cas précis :

  • Vente de la résidence principale : C’est le cas d’exonération le plus courant et le plus significatif.

  • Vente d’un bien dont le prix de cession est inférieur ou égal à 15 000 €.

  • Vente d’un logement en faveur d’organismes HLM ou de toute personne morale de droit public.

  • Première cession d’un logement autre que la résidence principale, sous certaines conditions de remploi pour l’acquisition de la résidence principale.

Ce système d’abattements et d’exonérations vise à alléger la charge fiscale sur les plus-values immobilières, en particulier pour les propriétaires qui conservent leurs biens sur une longue période, favorisant ainsi la stabilité du marché immobilier.

Le calcul des gains en capitaux en France

En France, le calcul des gains en capitaux réalisés par exemple sur la vente d’actions, qu’elles soient de sociétés cotées ou non cotées, suit des règles fiscales spécifiques :

Actions de sociétés cotées :

 – Base de calcul : Le gain en capital est calculé en soustrayant le prix d’achat des actions du prix de vente. Les frais d’acquisition et de cession peuvent être inclus dans le calcul pour ajuster le coût d’achat et le prix de vente.

– Taxation : Les plus-values sur actions cotées sont généralement soumises au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30%, qui comprend 12,8% d’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux. Alternativement, les contribuables peuvent opter pour l’assujettissement de ces gains au barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais cela doit être choisi globalement pour tous les revenus du capital de l’année.

Actions de sociétés non cotées :

 – Base de calcul : Comme pour les actions cotées, le gain est la différence entre le prix de vente et le prix d’achat ajusté des frais associés.

– Taxation : Les plus-values sur la vente d’actions de sociétés non cotées sont également éligibles pour le PFU de 30%. Cependant, certaines ventes peuvent bénéficier d’exonérations ou d’abattements spécifiques, par exemple en cas de cession d’une entreprise individuelle ou sous certaines conditions liées à la durée de détention ou à la réinvestissement des gains.

Abattements pour durée de détention :

– Pour les deux types d’actions, des abattements pour durée de détention peuvent s’appliquer si les actions sont détenues depuis plusieurs années, particulièrement avantageux pour les actions de PME européennes non cotées acquises avant 2018 ou pour les dirigeants de PME partant à la retraite.

Ces règles visent à encourager l’investissement à long terme et à reconnaître l’impact de l’inflation et d’autres facteurs économiques sur les investissements en actions. Pour des conseils précis ou pour des cas particuliers, il est recommandé de consulter un conseiller fiscal professionnel. Pour plus d’informations détaillées, les sites comme celui du gouvernement français ou d’autres ressources financières professionnelles peuvent fournir des explications complètes et des exemples de calcul.

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