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"Guide des Contributions Sociales en Suisse : Comprendre les Cotisations pour une Protection Sociale Optimal"

Découvrez les principales contributions sociales en Suisse : AVS, AI, AC, assurance-maladie, LPP et allocations familiales. Les taux varient entre employés et employeurs, finançant des prestations essentielles pour retraités, personnes invalides et chômeurs.

"Guide des Contributions Sociales en Suisse : Comprendre les Cotisations pour une Protection Sociale Optimal"

En Suisse, les contributions sociales font référence aux cotisations versées par les employeurs et les employés pour financer le système de sécurité sociale. Voici quelques éléments clés sur les contributions sociales en Suisse :

  1. Assurance-Vieillesse et Survivants (AVS/AI/APG) : La principale assurance sociale en Suisse, l’AVS/AI/APG, garantit un revenu de base aux personnes âgées et à leurs survivants. Les cotisations AVS/AI/APG sont partagées entre les employés et les employeurs, calculées en pourcentage du salaire. En 2023, les employés contribuent à hauteur de 5.3%, et les employeurs contribuent à hauteur de 5.3%. l’AVS est le premier pilier de la retraite en Suisse. En Suisse, l’âge de la retraite est de 65 ans pour les hommes et 64 ans pour les femme L’objectif de l’assurance invalidité (AI) est d’aider à la réadaptation ou à la réintégration des individus qui, en raison d’une maladie, d’un accident ou d’un handicap de naissance, se retrouvent en situation d’invalidité. Si une réintégration partielle ou complète dans le monde professionnel n’est pas envisageable, l’AI octroie une rente (partielle). Le système des indemnités pour perte de gain (APG) vise à compenser une fraction de la réduction des revenus subie par ceux qui effectuent un service militaire, civil, ou de protection civile.
  2. Assurance Chômage (AC) : L’AC fournit un soutien financier temporaire aux travailleurs qui perdent leur emploi involontairement. Les cotisations à l’AC sont financées par les employés et les employeurs, avec un taux de cotisation de 1.1% pour chaque partie en 2023.
  3. Cotisations professionnelles de prévoyance (LPP) : La LPP est une assurance-vie professionnelle obligatoire visant à garantir un revenu supplémentaire aux retraités. Les cotisations LPP varient en fonction de l’âge et du salaire. Elles sont partagées entre l’employé et l’employeur. Par exemple, le taux de cotisation est de 7% pour les personnes entre 25 et 34 ans ;le taux de cotisation est de 10% entre 35 et 44 ans ; le taux de cotisation est de 15% entre 45 et 54 ans et le taux de cotisation de 18% entre 55 et 64 ans. Ces taux sont à la charge de l’employé et de l’employeur. Le montant total des cotisations de l’employeur doit être au moins égale à la somme des cotisations de ses salariés.
  4. Cotisations AMAT : le Canton de Genève a été le premier en Suisse à instaurer les allocations de maternité, une mesure qui est restée en place même après la mise en œuvre de l’indemnité nationale de maternité. L’AMAT GE octroie non seulement des allocations de maternité, mais également des indemnités de l’APG aux individus qui sont actifs sur le plan professionnel.
  5. Cotisations accidents et maladies professionnels AAP/AANP :
    Les cotisations sont établies en pour mille (‰) du revenu assuré. Elles se divisent en cotisations nettes liées aux risques (classification des entreprises selon les risques) et en suppléments destinés aux frais administratifs, à la prévention des accidents et des maladies professionnelles.
  6. Allocations familiales : Les allocations familiales sont versées pour soutenir les familles ayant des enfants à charge. Les cotisations pour les allocations familiales varient d’un canton à l’autre et sont également liées au salaire.

Assurance-maladie : L’assurance-maladie est obligatoire pour en Suisse. Les primes varient en fonction de divers facteurs, y compris le canton de résidence, l’âge et le choix de l’assureur. Les primes d’assurance-maladie sont payées par les individus et ne sont pas des cotisations fixes en pourcentage. L’assurance maladie n’est pas à la charge de l’employeur.

Ces contributions sociales jouent un rôle essentiel dans le financement des programmes sociaux visant à garantir la protection sociale et le bien-être de la population suisse. Les taux de cotisation sont révisés périodiquement par les autorités suisses. Il est recommandé de vérifier les taux actuels auprès des autorités compétentes ou auprès d’une fiduciaire en Suisse.

Les conventions collectives de travail (CCT)

Les conventions collectives de travail (CCT) en Suisse établissent un cadre réglementaire crucial non seulement pour le calcul du salaire minimum mais aussi pour les obligations des employeurs en matière de cotisations sociales.

Dans le cadre des CCT, les salaires minimaux sont soigneusement définis pour chaque branche, assurant que les travailleurs reçoivent une rémunération juste et suffisante pour couvrir les coûts de vie, tout en contribuant de manière équitable aux systèmes de sécurité sociale. Les employeurs sont tenus de calculer correctement ces salaires minimaux et de prélever les cotisations sociales correspondantes. Ces contributions sont calculées en pourcentage du salaire brut de l’employé, ce qui signifie que l’augmentation du salaire minimum entraîne également une augmentation des contributions à ces fonds sociaux.

La CCT garantit donc non seulement que les travailleurs reçoivent une rémunération équitable, mais elle assure également leur couverture dans divers régimes de protection sociale, renforçant ainsi les filets de sécurité pour les employés et leurs familles. Cela souligne l’importance des CCT dans la régulation des conditions de travail et dans la promotion de la justice sociale au sein des secteurs économiques.

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